Bonne santé et bien-être
Aujourd’hui, davantage de personnes vivent en meilleure santé que par le passé.
Néanmoins, de nombreuses personnes souffrent encore de maladies évitables et de décès prématurés.
Vaincre la maladie et la mauvaise santé nécessite des efforts concertés et soutenus.
Santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile
Le taux de mortalité maternelle a diminué de 37 % depuis 2000. Néanmoins, en 2015, 303 000 femmes dans le monde sont décédées à la suite de complications pendant la grossesse ou l’accouchement. Sur la période 2012-2017, près de 80 % des naissances vivantes dans le monde se sont déroulées avec l’assistance d’un personnel de santé qualifié, contre 62 % sur la période 2000-2005.
Au niveau mondial, de 2000 à 2016, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté de 47 %, et le taux de mortalité néonatale a baissé de 39 %. Au cours de la même période, le nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans est passé de 9,9 millions à 5,6 millions.
Même dans la région confrontée aux plus grands défis sanitaires, les progrès ont été impressionnants. Depuis 2000, le taux de mortalité maternelle en Afrique subsaharienne a été réduit de 35 % et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté de 50 %.
En 2018, le taux mondial de natalité chez les adolescentes était de 44 naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 19 ans, contre 56 en 2000. Le taux le plus élevé (101) se trouve en Afrique subsaharienne.
Maladies infectieuses et maladies non transmissibles
Au niveau mondial, l’incidence du VIH a diminué de 0,40 à 0,26 pour 1 000 personnes non infectées entre 2005 et 2016. Pour les femmes en âge de procréer en Afrique subsaharienne, le taux est toutefois beaucoup plus élevé, à 2,58 pour 1 000 personnes non infectées.
En 2016, 216 millions de cas de paludisme ont été signalés, contre 210 millions de cas en 2013. Il y a eu 140 nouveaux cas de tuberculose pour 100 000 personnes en 2016, contre 173 cas pour 100 000 en 2000. La prévalence de l’hépatite B a diminué chez les enfants de moins de 5 ans, passant de 4,7 % à l’époque pré-vaccinale à 1,3 % en 2015.
En 2016, 1,5 milliard de personnes auraient eu besoin d’un traitement et de soins de masse ou individuels pour des maladies tropicales négligées, contre 1,6 milliard en 2015 et 2 milliards en 2010.
L’eau potable insalubre, l’assainissement insalubre et le manque d’hygiène continuent d’être des facteurs majeurs de mortalité dans le monde, entraînant environ 870.000 décès en 2016. Ces décès sont principalement dus à la malnutrition et aux infections par des nématodes intestinaux.
Au niveau mondial, 32 millions de personnes sont décédées en 2016 des suites d’une maladie cardiovasculaire, d’un cancer, d’un diabète ou d’une maladie respiratoire chronique. La probabilité de mourir de ces causes était d’environ 18 % en 2016 pour les personnes âgées de 30 à 70 ans.
En 2016, la pollution de l’air domestique et extérieur a été à l’origine de quelque 7 millions de décès dans le monde.
Systèmes de santé et financement
À l’échelle mondiale, près de 12 % de la population (plus de 800 millions de personnes) ont consacré au moins un dixième du budget de leur ménage aux services de santé en 2010, contre 9,7 % en 2000.
L’aide publique au développement (APD) pour la santé de base, tous donateurs confondus, a augmenté de 41 % en termes réels depuis 2010, atteignant 9,4 milliards de dollars en 2016.
Les données disponibles entre 2005 et 2016 indiquent que près de 45 % de tous les pays et 90 % des pays les moins avancés (PMA) ont moins d’un médecin pour 1 000 habitants, et plus de 60 % ont moins de trois infirmières ou sages-femmes pour 1 000 habitants.